Royaume de la haute montagne, des ascensions à haute altitude et bien sûr du trek.
Le Népal est la destination de rêve pour tout randonneur épris de grands espaces et de dépaysement. Mais le Népal est aussi un pays à l’histoire millénaire, façonnée par l’hindouisme et le bouddhisme. Un pays qui s’étend de la jungle, avec comme emblème le parc national de Chitwan, situé au sud du pays. Un parc remarquable qui abrite des tigres du Bengale, des Rhinocéros indiens ou encore la panthère nébuleuse. Un pays qui s’étend donc de la forêt tropicale, jusqu’aux cimes les plus hautes du monde. Une destination vraiment de rêve.

Treks, voyage Népal, où se rendre pour une première visite ?

Pour un voyage de découverte du Népal, il faudra privilégier bien sûr la région de Kathmandu. Les quartiers de Thamel, Durbar Square sont des incontournables. On vous recommande d’ailleurs de vous perdre dans le dédale de ruelles commerçantes et animées pour rejoindre l’un ou l’autre.  Il faut également vous rendre au Swayambhunath stupa (Bodnath), un haut lieu du bouddhisme, situé sur une colline à l’ouest de Katmandou.  Depuis la capitale, où vivent 862 000 habitants, il faut prévoir de visiter les environs, la vallée de Khatmandu. Notamment la ville royale de Bakthapur, avec sa place des potiers et son académie militaire. Et aussi Lalitpur, anciennement Patan, qui jouxte maintenantavec l’extension moderne, Khatmandu. Ancienne ville royale, la cité des beautés était une ville d’art et un grand centre d’enseignement bouddhique.

Pour celles et ceux qui disposent de plus de temps, il faudra prévoir dans le cadre d’un voyage de découverte du Népal, de vous rendre à Pokhara, la seconde ville du pays. C’est un lieu que l’on peut rejoindre en bus touristique, plus écologique que l’avion. Certes, il faut compter une journée de voyage pour relier les deux villes, mais cette expérience sur les routes népalaises vaut le détour et permet une belle immersion dans la vie au quotidien des népalais.

Au fil des années la ville, située sur les rives du lac Pewa, s’est transformée en lieu de villégiature, avec de très nombreux bars, pâtisseries, restaurants et hôtels. La ballade en barque à fond plat autour de l’île, qui abrite le temple de Tal Barahi est incontournable.

Pour les passionnés de montagne, direction le sud de la ville, pour visiter le musée international de la montagne. Une vaste exposition sur l’histoire de l’himalayisme et les traditions et coutumes des peuples montagnards. Rappelons au passage que le Népal compte plus 62 ethnies et castes.
En grimpant sur les collines qui surplombent la ville on peut admirer de remarquables panoramas sur la chaîne himalayenne, en particulier sur le massif de l’Annapurna et la montagne sacrée du Machapuchare.

Visitez le sud du pays, le Parc National de Chitwan

Pour une visite complète du pays, vous pouvez vous rendre dans le sud. C’est la région du Teraï, la partie népalaise de la plaine Indo-gangétique. L’altitude n’y excède pas les 300 mètres. C’est le grenier à blé du pays. Le parc National de Chitwan est le plus ancien du Népal, crée en 1973 il s’étend sur une superficie de 932 M² il abrite une flore et une faune remarquable. Il est classé au patrimoine mondial de l’UNESCO. L’activité phare est bien sûr de faire un « safari ». Préférez la version à pied et ou en canoe sur la rivière Rapti et bien sûr toujours avec un guide local. La version sur le dos d’éléphant, bof, on déconseille, la soumission de tel mammifère égale maltraitance animale.
Le camp de base pour un séjour à Chitwan est le village de Sauraha, où on trouve de nombreux lodges. Vous êtes au pays des Tharus, l’ethnie qui forme la principale population de la plaine du Teraïl.

Quel trek choisir pour ses premiers pas au Népal ?

Le pays est vaste et parsemé d’une multitude de vallées et de sommets de toute altitude. Difficile donc de choisir la meilleure zone de trek. Tout dépend tout d’abord de sa forme physique et de sa capacité à marcher durant 20/25 jours d’affilée, ou pas. Cela dépend aussi du temps disponible pour son voyage et bien sûr de son budget. Le critère de confort ou d’inconfort accepté est également à prendre en compte.

Le trek balcon des Annapurna est généralement une bonne entrée en matière pour débuter un trek voyage Népal. Le climat est plutôt doux et les nuits pas trop fraiches. Tout comme le trek dans le Langtang, une région située au Nord de Khatmandu et plutôt facile d’accès.
Dans les deux cas, on fait un trek de lodge en lodge et on évolue dans des altitudes modestes au regard des treks qui franchissent, eux, des cols à plus de 5000 mètres. Idéal pour ceux qui craignent le mal des montagnes (MAM). Les lodges sont des hébergements situés le long du sentier. Souvent ce sont, sur les étapes stratégiques, de véritables villages de lodges où les propriétaires passent la saison, avant de redescendre dans vallée une fois la campagne de trek terminée. On y trouve selon les endroits un confort plus moins sommaire, douche froide ou chaude selon les équipements. La tendance actuelle pousse vers une montée en gamme des prestations.
A partir d’une certaine altitude on y découvre le chauffage à la bouse de yaks séchée, tout un imaginaire du voyage en Himalaya. Lorsque cela est possible choisir des petites structures, plus proches de l’accueil chez l’habitant, on y fait des belles rencontres.

Qu’est ce que vous allez manger durant vos treks, voyage, Népal ?

Le plat national au Népal est le Dal Bath, c’est le « trekking energy power », comme le surnomment avec humour les porteurs et les guides. C’est un plat qui est consommé quotidiennement par les népalais. C’est un plat composé à base de riz, d’un petit bol de soupe épicée à base de lentilles, d’une ration de légumes au curry, souvent pommes de terre, carottes, chou fleur et d’une petite ration de légumes style lacto fermentés, vinaigrés (pickles). Il est accompagné aussi d’une fine galette de maïs « papah » préparée en friture. Le Dalh Bath est servi à volonté, c’est à dire que le serveur vient vous proposer une seconde ration de riz et de soupe dalh, ce qui cale les estomacs les plus affamés.

Le chapati et le pain tibetain, qui lui est frit, font partie de la base alimentaire. On trouve ces pains plutôt au petit déjeuner, accompagnés selon les régions de beurre et fromage de yacks dans le Langtang (naks), confiture, miel, purée d’arachide.

Beaucoup de soupes, fraîches et à base de produits locaux ou en sachet sont proposées comme entrées. Le thukpa et le thenthuk sont des soupes traditionnelles de l’Himalaya à base de nouilles, dans certaines vallées à la place des nouilles, le plat est préparé avec des sortes de gnocchis à la pomme de terre, fins et allongés. Les légumes frais et les épices donnent toujours une saveur très agréable à ces soupes, qui sont excellentes pour se réhydrater après une journée de trek.

Bien sûr des plats de riz avec des légumes en sauce curry sont au menu, avec ou sans viande. Tout comme les incontournables momos, une sorte de ravioli farci aux légumes, aux champignons, ou encore au poulet. Les momos sont proposés en deux modes de cuissons, à la vapeur ou frits, le mix momo est un assortiment de toutes les garnitures proposés sur la carte. Ce plat est assez conséquent, une dizaine de pièces le compose, accompagné d’une sauce plus ou moins forte.

Dans ce tour culinaire du Népal, il faut citer le tsampa, une bouillie de farine d’orge grillée, servie tiède au petit déjeuner. Une spécialité d’origine tibétaine. Dans certaines contrée reculées, ce fut le cas au Haut Mustang,  nous avons gouté une purée à base de farine de sarrazin, produit localement. Un plat servi avec des légumes sautés et épicés. Un met apprécié par les végans.

De manière générale durant vos treks voyage Népal, on vous présentera une carte assez identique d’un lodge à l’autre. Elle est établie et validée par le comité du tourisme local et l’offre culinaire n’est pas très variée du coup. La base est constituée de riz, pâtes, pommes de terre, à la cuisine népalaise se rajoute une cuisine « internationale » avec les pâtes et parfois de la pizza. La pâte à pizza n’a rien à voir avec celle de Naples ou de tout autre coin d’Italie, un chapati sert parfois de base. Dans les villes comme Khatmandu ou Pokhara, l’offre culinaire est plus conséquente avec des restaurants, thai, indien, chinois, des burgers …

Dans certains établissements haut de gamme, la cuisine se raffine d’année en année, le Népal des villes est en pleine évolution et l’offre culinaire suit ce mouvement. Cette tendance est à l’œuvre également dans la région Everest/ Khumbu où des lodges haut de gamme commencent à voir le jour.

Météo Népal, quelle est la meilleure saison pour le trek ?

Un séjour treks voyage Népal, dure généralement autour des 20 jours, mieux vaut donc miser sur une saison propice et clémente côté météo.

Automne

Pendant les mois d’octobre et novembre, au Népal le ciel est généralement d’un bleu profond, le soleil souvent radieux et les vues et panoramas sur les montagnes de l’Himalaya la plupart du temps cristallines. Les températures pendant la journée sont plutôt agréables. C’est une excellente période pour le trekking. Les températures peuvent être froides, particulièrement  en altitude, la nuit.

Hiver

Les chutes de neige sont abondantes en altitude. Elles rendent souvent impraticables les cols de haute altitude, comme ceux que l’on doit franchir sur la haute route de l’Everest ou le tour du Manaslu. Néanmoins, le trekking est toujours possible dans certaines régions, à des altitudes inférieures à 4000m à cause du froid, comme le trek du balcon des Annapurna, par exemple. Entre deux dépressions le temps est très clair et la visibilité sur les montagnes excellente.

Printemps

De mars à mai, les journées sont ensoleillées et les températures remontent pour devenir de plus en plus clémentes. Après l’automne, c’est la meilleure saison de treks au Népal. Avec l’approche de la mousson, les vues sur les montagnes sont de moins en moins bonnes. C’est la période de floraison des rhododendrons, un spectacle absolument magnifique, spécialement dans la région des Annapurna.

Été

En juin, juillet et août, des grosses masses d’air humides remontent du golfe du Bengale. Elles se heurtent à la chaîne himalayenne et à un air plus froid. En s’élevant le long des versants, elles se refroidissent et condensent pour retomber sous forme de pluie, parfois violentes. C’est la saison de la mousson, qui provoque de nombreuses inondations et glissements de terrains. Ses effets sont très inégaux à travers le pays. Elle perd graduellement de son intensité en se déplaçant du sud-est vers le nord-ouest. Certaines régions sont donc moins touchées par ce phénomène de la mousson. C’est le cas des vallées situées au nord du massif de l’Annapurna (Manang, Naar, Phu), du Haut-Dolpo et aussi du Mustang, protégé lui par la barrière Annapurna Dhaulagiri.
Ailleurs, les chemins sont glissants, boueux et souvent infestés de sangsues… Mis à part pour le Haut Mustang et le Haut Dolpo, ce n’est pas la saison favorable pour planifier un trek au Népal.

En conclusion

Paysages sublimes et variés, monuments religieux de premier ordre, villes dépaysantes… le Népal est donc un pays qui peut se visiter, aussi, sans faire de treks. Bien sûr c’est cette activité, au cœur des montagnes de l’Himalaya, qui dynamise majoritairement le tourisme international. 
De plus le Népal a une population accueillante et la sécurité est excellente, sauf sur les routes où l’anarchie règne.
Il faut donc mettre impérativement dans sa liste de destinations le Népal, avant qu’il ne change trop. Aujourd’hui le pays est à la croisée des chemins, entre tradition et modernité, treks, voyage, Népal ne tardez pas trop, c’est notre conseil.